On le considère comme un des plats les plus simples de la cuisine cantonaise. La préparation du poulet Baiqie consiste à faire bouillir le poulet sans aucun autre ingrédient. Cette cuisson va lui donner un goût frais et léger mais aussi lui faire conserver toute sa saveur originale.
Mode de préparation:
Dans un premier temps, choisir un poulet local de moins d’un kilogramme, le nettoyer et le vider. Ensuite, le faire cuire, une quinzaine de minutes, dans l’eau bouillante tout en l’égouttant deux fois. A la fin de la cuisson, sortir le poulet de l’eau et le laisser refroidir. Une fois sa peau sèche, mélanger le poulet avec de l’huile d’arachide cuisinée.
Avant de le déguster, le mélanger dans du gingembre et des oignons verts émincés et l’assaisonner d’huile d’arachide.
La peau du poulet Baiqie reste savoureuse et rafraîchissante et sa viande n’est ni grasse ni fortement aromatisée. Grâce à sa très haute qualité, le célèbre poulet Baiqie (servi dans le restaurant Panxi) a obtenu le “Golden Tripod Award” décerné par le ministère du commerce. De plus, le poulet Qingping est une excellente variante du poulet Baiqie.
Le savoir- faire dans la préparation de ce plat de banquet rare et coûteux remonte à plus de 1400 ans. On découvre deux principales méthodes de rôtissage. La première qui utilise un feu doux tandis que l’on imbibe le cochon d’un filet d’huile, permet de conserver la peau lisse et moelleuse. La seconde qui consiste à monter le feu plus fort tout en aspergeant le cochon d’huile en permanence, fait fondre la peau.
Lors du processus de cuisson, l’huile crépite sur la peau du cochon. Après un certains temps, celle-ci devient dorée et se couvre, sur son ensemble, de petites bulles similaires à des graines de sésame. Pour tester ce plat, nous vous conseillons, plus particulièrement, le restaurant Datong dont le porcelet entier rôti en a fait sa renommée.
A Canton, vous pourrez reposer vos yeux et vos jambes, mais pas vos papilles ! La nourriture, devenue très populaire à la fois en Chine et à l’étranger, y revêt une valeur toute particulière de par son mode de vie et son histoire.
Le Yum cha (饮茶) demeure l’un des éléments les plus importants de la culture traditionnelle de Canton. Yum cha (饮茶), qui signifie “boire le thé du matin”, reste un passe-temps agréable pour les cantonais et un moment incontournable de la journée pour de nombreux autochtones. D’après leur signification, les différents thés chinois, qui facilitent la digestion, deviennent tout naturellement indispensables au yum cha. D’ordinaire, parmi les plus prisés, on retient les thés wulong, tieguanyin, et pu'er.
Les Dim sum (qui désigne un ensemble de mets de petite portion) y joue un rôle particulièrement important lors du yum cha. Ils se classent en dim sum “secs” (incluant raviolis aux crevettes cuits à la vapeur, baozi de différentes garnitures, petits gâteaux, et bien d’autres encore…) et en dim sum “humides” comprenant le leung fan (gelée à base d'herbe médicinale), porridge, viande, et tofu. La plupart des gens préfèrent les premiers plus raffinés et donc plus appréciés.
L’origine du rouleau de riz vient de Canton. Dès la fin de la dynastie des Qing (1644–1911), il se vendait déjà à la sauvette dans les rues de la ville. Ses garnitures variées vont des viandes de porc et de bœuf, aux crevettes et poisson en passant par les abats. Décrit par les cantonais comme “blanc comme la neige, fin comme le papier, huileux et brillant, appétissant et délicieux.” et considéré comme un plat familial idéal pour tous les âges, on le déniche partout, du modeste restaurant à l’hôtel cinq étoiles.
Le porridge Tingzai se compose de crevettes fraîches ou poisson comme ingrédient principal, auquel on ajoute méduse, cacahuètes frits, liangpi, oignons verts et gingembre. Bouilli avant de le consommer, ce porridge est plein d’arômes, fin et légèrement sucré.
Les Hefen (aussi appelées Shahefen) constituent une sorte de nouilles de riz dont la particularité est d’être confectionnée à partir d’une pâte, faite d’un riz trempé dans l’eau de la source des Neuf Dragons des montagnes Baiyun. Les Shahefen possèdent une longue histoire. Ces Hefen blanches, fines et ductiles, peuvent se servir frits, dans une soupe ou bien encore froides agrémentées d’une sauce.
Les Tangbushuai (aussi appelées “fruits désirés”) ressemblent beaucoup aux boulettes de riz traditionnelles. Servies avec du gingembre, elles préviendraient les rhumes. Leur préparation, assez simple, consiste à pétrir une pâte glutineuse de farine de riz en petites balles puis de les faire bouillir dans un sirop et, enfin, les déguster assaisonnées de cacahuètes grillées ou accompagnées d’un œuf poêlé. Elles sont croquantes, moelleuses, et sucrées mais non graisseuses.
Sorte de dessert confectionné à partir de lait et de gingembre, le Jiangzhuangnai possède une saveur unique, moelleuse, veloutée et sucrée mais légèrement âpre. Il aurait, dit- on, les propriétés de réchauffer le corps et d’éviter les rhumes.
Ce plat se prépare à l’aide d’un melon d’hiver (utilisé comme un bol) garni de divers ingrédients tels que porc, dinde, jambon, chair de crabe, viande de grenouille, huîtres fraîches et autres. Pour ce faire, choisir un bon melon d’hiver chinois (diamètre de 24 centimètres) et lui enlever ses pépins. Ensuite, le bouillir puis le plonger dans l’eau froide. Finalement le bouillir à nouveau, dans une soupe de poulet. A l’aide d’une cuillère, retirer et déguster la pulpe du melon accompagnée de la soupe. N’ajoutez pas de sauce au soja. Ce plat, plaisant au regard, à la saveur légère, fraîche et délicieuse, reste un excellent choix pendant la saison estivale.
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