Lorsque l’on évoque la route de la soie, on s’imagine, tout de suite, un voyage qui nous entraîne dans un monde fascinant voire mythique.
Cette route traverse de nombreuses cités qui comme jadis, connaissent encore de nos jours une étonnante prospérité. Rappelons, notamment, Xi’an, Dunhuang, Urumqi, Kashgar, Samarkand, Almaty, Téhéran, Istanbul, Rome, etc… Chacune de ces villes, renferme, en effet, ses trésors et son charme typique.
Néanmoins, il faut avouer que la portion de la Route de la Soie qui traverse la Chine séduit tous les visiteurs. Elle débute à partir des anciennes capitales de la dynastie Han et Tang, Chang’an et Luoyang avant de traverser Guanzhong, et la région sud- est du Gansu. Elle passe, ensuite, par le corridor de Hexi et suit le passage du mont Tian ou celui du mont Kunlun pour atteindre, enfin, Kashgar. L'ensemble de cet itinéraire qui se déploie sur plus de 4000 kilomètres, longe des grottes, des villes anciennes, des palais, des tombeaux, des passes, des tours d'alertes et, encore, bien d'autres curiosités historiques qui révéleront, aux visiteurs subjugués, des cultures et des arts aussi divers que variés.
La route de la soie remonte à l’ère des dynasties Han et Tang afin d’établir des échanges commerciaux et culturels entre la Chine et l’Occident. Constituée d’un faisceau de routes terrestres mais, aussi, maritimes, entre l’Asie et l’Europe, la route de la soie reliait la ville actuelle de Xi’an à la ville d’Antioche, aujourd’hui enTurquie.
A cette époque, le pays restait le maître dans la production de la soie, ce précieux trésor qui deviendra la marchandise chinoise la plus emblématique des produits exportés à travers le monde et empruntant cette route.
Les soieries transportées de Chang'an vers l’Empire romain s'échangeaient à un prix équivalent à celui de l'or, d’où l’expression, "une livre de soie pour une livre d’or". Les Européens de l’époque se montraient très fiers de porter de la soie, symbole de richesse et de réussite sociale.
En 1877, le géographe allemand Ferdinand von Richthofen surnommera cette route terrestre la "Route de la Soie" en référence à la plus précieuse marchandise qui y transitait.
La Route de la Soie telle que la relate Richthofen, dans ses écrits, fait, principalement, référence à une route terrestre entre l’Europe et l’Asie (connue plus tard sous le nom de route de la Soie des Déserts et des Oasis), qui traverse des déserts, le désert de Gobi et des plateaux arides reliés par des oasis, au coeur de l'Asie.
Cette route s’articule autour de plusieurs itinéraires. Pour exemple, la section de Xi’an à Dunhuang passe par le corridor de Hexi et arrive dans le Xinjiang avant de se diviser en trois routes qui prennent les directions respectives du sud, du centre et du nord. Une fois, traversées le plateau du Pamir central, les deux premières convergent de nouveau après Kashgar. Cette route va, ensuite, traverser l’Ouzbékistan, le Kirghizistan, le Tadjikistan, le Turkménistan et d’autres bassins fluviaux d’Asie centrale avant d’atteindre le plateau iranien, puis la côte méditerranéenne.
Sous la dynastie Han, l’ouverture de la Route de la Soie constitua, d'abord, un des éléments de la stratégie d'attaque des Huns dans le nord du pays.
Néanmoins, outre sa valeur militaire, elle reflètait une signification profonde. En effet, entre 202 av. J.-C. et l’an 8 ap. J.-C. l’empereur Han Wu grâce à qui la Chine devint de plus en plus forte, souffrait, malheureusement, d’une maladie cardiaque. Afin de s’affranchir des Huns qui menaçaient le nord du territoire, Han Wu choisit, alors un émissaire du nom de Zhang Qian. Il l’envoya au Dayofa (région comprenant les actuels Tadjikistan et Afghanistan) dans le but d’attaquer les Huns, avec l’aide des nomades de la région. Cette mission fut un échec. Toutefois, les observations rapportées de ce périple permettront, d’une part, d'acquérir une connaissance géographique extrêmement riche et precise des pays de la région occidentale et, d’autre part, pour les populations vivant à l’intérieur des plaines centrales, de découvrir un autre monde. Ce ne sera qu’au second succès contre le royaume de Kangju (aujourd’hui région sud du Kazakhstan), qu’à Dawan près du bassin de Fergana, s’établiront des échanges étroits et fréquents. Pour exemple, l’échange de produits agricoles entre la dynatie Han et le Wusun commencera à se développer de façon prospère et, finira par nouer un lien profond entre les deux protagonistes. Cette période évoque, déjà, les prémices de la Route de la soie mais, également, les contacts et les échanges officiels amicaux entre la Chine et les 36 anciens pays de la région occidentale.
Cliquez ici pour en savoir plus sur l’histoire de la route de la soieAfin d’équiper sa cavalerie, l’Empire Han voulait, tout d’abord, acquérir de grands chevaux d’Asie centrale. Au début, la soie constituait la principale marchandise de valeur avant de l’associer, plus tard, au papier et à la porcelaine. L’exportation se faisait en échange de métaux précieux, de verrerie, d'articles en laine, et d’autres produits en provenance de toute l’Europe et de l’Egypte.
Le 22 juin 2014, l’UNESCO inscrit au patrimoine culturel mondial, la portion orientale de la route de la soie plus connue sous l'appellation de "réseau de routes du corridor Chang’an-Tianshan de la route de la soie" qui traversait la Chine, le Kazakhstan et le Kirghizistan.
Cette décision collégiale souligne, toutefois, le rôle de pionnier joué par la Chine dans la préservation de la Route de la Soie, compte tenu de sa longue histoire et de son influence mondiale de l'époque
La ville de Chang’an a été choisie comme le point de départ le plus approprié de la Route de la Soie des dynasties Han et Tang. On considérait, alors, Luoyang comme une extension de Chang’an.
Aujourd'hui, la Chine souhaiterait développer un partenariat plus étroit et plus actif avec les pays situés sur ces deux itinéraires en vue d'un enrichissement et d'un développement mutuels. La vision stratégique de la construction de la " Nouvelle Route de la Soie " et de la « Route de la Soie Maritime du XXIème siècle ", plus connues sous le nom de "Une Ceinture, une Route" et lancées sous la direction du président Xi Jinping, en 2013, compte, désormais, 65 pays.
La technologie moderne permet la construction économique de liaisons ferroviaires et routières à travers l’Eurasie. Le gouvernement chinois estime que ce partenariat pourrait impulser une dynamique considérable de croissance pour la Chine qui deviendrait, ainsi, une superpuissance grâce à la construction d’infrastructures de transport terrestre et maritime qui rendraient les échanges commerciaux et les déplacements plus économiques et plus rapides. Les autorités chinoises envisagent un plan de mille milliards de dollars dédié à l'initiative "Une Ceinture, une Route" qui aura un impact sur 4,4 milliards de personnes. D’ici une décennie et s’il aboutit, ce projet devrait générer des échanges commerciaux se chiffrant à plus de 2,5 billions de dollars. D’ores et déjà, la Chine prévoit d’investir 500 milliards d’euros, en 2020.
On constate, dès à présent, des progrès substantiels. En effet, depuis 2011, les premiers trains de marchandises assurent la liaison entre l'Europe et la Chine, permettant, ainsi, de réduire, de 50 jours, les. délais de livraison entre l'Allemagne et la Chine et de18 jours, par voie maritime.
Inaugurée en 2018, l’autoroute majeure reliant Saint Petersburg à la mer Jaune sur une longueur de 5400 kilomètres permet, aux véhicules, d'effectuer, désormais, le trajet en 10 jours. En outre, cette voie constitue une belle opportunité pour visiter, à moindre coût, les lieux touristiques situés le long de la Route de la Soie.
Chaque année, la route de la soie attire de plus en plus de visiteurs. Au Xinjiang et le long de toute la route de la soie, de Xi'an à Kashgar et dans la préfecture de l'Altaï en passant par la Grèce et l'Albanie, le tourisme connaît un plein essor. Les voyages multinationaux qui suivent la route de la Soie deviennent de plus en plus populaires tant, auprès des Chinois que des Occidentaux.
Tout au long de la Route de la Soie eurasienne, les voyages et les excursions augmentent régulièrement. Si on compare les chiffres de 2018 avec ceux de l’année précédente, on recense 38% de touristes en plus dans l’Altaï et dans le nord- ouest du Xinjiang et 24% de plus en Ouzbékistan tandis que le nombre de touristes chinois qui viennent visiter l’Albanie a doublé.
Pour plus d'informations concernant les curiosités touristiques sur la route de la soie en Chine, n’hésitez pas à consulter le site sur les plus belles choses à faire le long de la route de la soie.
De nombreux aventuriers des temps modernes rêvent d’une excursion prolongée sur la Route de la Soie en Chine et à l'ouest. Ils considèrent cette odyssée comme une conquête incontournable à inscrire sur leur carnet de voyages.
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