La Route maritime de la Soie a été ouverte en vue des échanges commerciaux et culturels entre les régions côtières du sud-est de la Chine et les pays étrangers. Il existe deux principales routes: la Route de la Soie de la Mer orientale de Chine et la Route de la Soie de la Mer méridionale de Chine.
Au départ de Quanzhou dans la province du Fujian, la Route maritime de la Soie constitue le premier itinéraire commercial tracé à l’époque de la dynastie Sui. Elle connaît son apogée sous les dynasties Tang et Song, pour, au final, péricliter sous les dynasties Ming et Qing.
Les soieries, les porcelaines, les thés, tout comme le laiton et le ferreprésententles quatre principales catégories de produits exportés via la Route maritime de la Soie vers les pays étrangers, tandis que les épices, les fleurs et les plantes, ainsi que les biens précieux sont acheminés vers la Chine. C'est pour cette raison que la route est également connue sous l’appellation de "Route maritime de Chine" ou la "Route maritime des Epices".
La Route de la Soie de la Mer de Chine orientale desservaient depuis la Chine le Japon et la Corée. Son origine remonte à la dynastie des Zhou (1112 avant JC). A cette époque, le gouvernement décide d’envoyer en Corée, depuis le port situé dans la baie de Bohai ( de la Péninsule de Shandong), quelques chinois afin d’enseigner aux habitants la sériculture et l'agriculture. A partir de cette même période, les techniques d'élevage du vers à soie, du bobinage et du tissage de la soie ont, peu à peu, été introduites en Corée via la mer Jaune.
Lorsque l'empereur Qin Shi Huang unifie la Chine (221 avant JC), de nombreuses personnes des États de Qi, Yan et Zhao s'enfuient vers la Corée en emportant, avec eux, des vers à soie et leur technique d'élevage. Ceci va accélérer le développement de la filature de la soie dans ce pays.
Durant les dynasties des Sui et des Tang, des émissaires et des moines japonais voyagent fréquemment vers la Chine. Ils ramènent depuis Taizhou, dans la province du Zhenianb, des échantillons de soieries de Damas bleu. Par la suite sous la dynastie des Tang, les articles de soie des provinces de Jiangsu et Zhejiang seront directement transportés jusqu'au Japon par la mer, pour devenir progressivement des produits de la vie courante.
Sous la dynastie des Song, on exporte, vers le Japon, une quantité importante d'articles de soie. Sous celle des Yuan, le gouvernement instaure le Shi Bo Si (市舶司),bureau en charge des échanges commerciaux, dans de nombreux ports comme, notamment, Ningbo, Canton, Shanghaï, Ganpu (澉浦), Wenzhou et Hangzhou, permettant, ainsi, l’exportation des soieries vers le Japon.
Durant les dynasties des Tang, Song et Yuan, et au début de celle des Ming, on assiste, dans chaque port, à la création d’un département océanique de négoce pour gérer l'ensemble des échanges commerciales extérieures maritimes.
Par la suite, la Route de la Soie maritime va perdre de son importance à cause de la politique de Haijin (海禁), moratoire imposé durant les dynasties des Qing et des Ming qui interdisait les activités maritimes.
On identifie la Route de la soie de la Mer de Chine méridionale comme une importante voie d'échanges commerciaux avec le reste du monde. Celle-ci tient son nom du fait de sa position centrale autour de la mer de Chine orientale, et des villes de départs de l'époque, principalement, Canton, Quanzhou et Ningbo.
Comme la Route de la Soie de la Mer de Chine orientale,elle sera inaugurée lors des périodes Qin et Han. Sa popularité ira croissant, de la période des Trois Royaumes à la dynastie des Sui. Elle atteint, toutefois, son apogée sous les Tang et Song puis commence à perdre de son importance sous les dynasties des Ming et Qing.
Avant la dynastie des Sui, la Route maritime de la Soie devient la plus célèbre voie de transport commercial depuis la mise en place de la Route de la Soie par voie terrestre et, par la suite, une alternative à cette dernière.
Durant les dynasties des Sui et des Tang, le traffic sur la Route de la Soie par voie terrestre s’interromptà cause des conflits qui se déroulent dans les régions occidentales privilégiant, ainsi, la Route de la Soie par voie maritime.
À la fin des dynasties Tang et Song, les avances technologiques dans la construction navale et la navigation entraînent la création de grandes lignes de communication maritime vers le sud-est de l'Asie, Malacca, l'océan indien, la mer Rouge et le continent africain, permettant de redonner, à cette voie, ses lettres de noblesse.
Au cours des années, on assiste à une évolution en ce qui concerne les principaux ports de la Route maritime de la Soie. A partir des années 330, Canton et Hepu (合浦) étaient les deux ports les plus importants. Cependant, Quanzhou se substitue à Canton de la fin de la dynastie des Song à celle des Yuan.
A cette époque, Quanzhou, dans la province du Fujian et Alexandrie en Egypte étaient considérés comme les plus vastes ports du monde. A cause de la politique Haijin imposée au début de la dynastie des Ming et de l'influence des guerres, Quanzhou a été, progressivement, remplacé par les ports de Yuegang (月港), Zhangzhou, Fujian.
Dès le début du IVèmesiècle, Canton est un important port de la Route maritime de la Soie pour devenir, peu à peu, le plus vaste mais, également, le port d'Orient le plus renommé à travers le reste du monde sous les dynasties des Tang et des Song. Durant cette période, la route maritime reliant Canton au golfe persique en passant par la Mer de Chine méridionale et l'océan Indien est la plus longue du monde.
Bien que plus tard supplanté par Quanzhou sous la dynastie des Yuan, le port de Canton demeurera le second plus grand port commercial de Chine. Par comparaison avec les autres, on le considère comme étant un port durablement prospère au cours des 2000 ans d'histoire de la Route maritime de la Soie.
Même au début des périodes des dynasties des Ming et des Qing, Canton reste le seul port ouvert aux pays étrangers avec trois itinéraires au départ. En 1784, le navire américain, “l'Impératrice de Chine”, est le premier à rallier Canton, ouvrant, ainsi, la route de transport entre l'Amérique et Canton.
De nos jours, il reste plus de 20 sites de la route de la Soie maritime, intégrant le Temple du Dieu de la mer du Sud (南海神庙), la mosquée Huaisheng (怀圣寺), le Temple de la Brillante Piété Filiale (光孝寺), le tombeau du Sage musulman (清真先贤古墓), le temple Hualin (华林寺), Tour du Lotus (莲花塔) et les architectures de style européen à Shameen (沙面西式建筑).
La mosquée Huaisheng également connue comme “la mosquéedu Phare”, est la première mosquée construite en Chine. Le temple Hualin est, non seulement, le lieu où le Zen, (un courant du Bouddhisme Mahayana) est introduit en Chine mais, également, l'endroit où le Dharma prêche sa religion. En outre, il laisse, également, le nom de Xi L'ai Chu Di au temple (西来初地).
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