La Grande Muraille reflète la puissance culturelle et militaire de la Chine. Ses vestiges de même que ses forts et ses tours de guet révèlent, non seulement, une culture chinoise empreinte de fierté nationale, de projets ambitieux et de résistance à toute épreuve, mais, également, un goût prononcé pour une architecture et un art extravagants. En outre, de nombreuses peintures, poèmes, opéras, histoires et légendes ont été inspirés par la Grande Muraille.
Devenue de nos jours, le plus important site touristique de Chine; la Grande Muraille incarne le talent incomparable de l'état pour la préservation du patrimoine culturel ainsi qu’une plus grande ouverture sur le reste du monde. Les peintures, broderies, décors, photographies représentant la Grand Muraille constituent une forme moderne de l'art chinois.
La Grande Muraille reste un symbole remarquable car elle évoque, en tout premier lieu, l'unification de la Chine. En effet, ses différentes sections furent reliées entre elles au moment de la première unification de la Chine au cours de la dynastie Qin (221–206 avant J.C.). Ce chef d’oeuvre monumental témoigne, notamment, de l’incroyable capacité des chinois à travailler de concert pour le bien de la nation.
Tandis que d’un côté, la Grande Muraille symbolise l'unification chinoise, de l'autre, elle marque l’isolement d'une nation avec le reste du monde en souhaitant préserver sa culture et se protéger des envahisseurs.
Paradoxalement, en tant qu'attraction touristique de premier plan, la Grande Muraille attire, aujourd'hui, en Chine des millions de visiteurs étrangers qui brûlent de découvrir la culture chinoise. La Chine vous souhaite la bienvenue !!!
La majestueuse Grande Muraille fut édifiée avec beaucoup de discernement et de persévérance mais également dans le sang, les larmes et la sueur. A cet effet, de nombreuses légendes et mythes font référence à la construction de la Grande Muraille
Cette histoire d'amour et de dévotion se déroule à l'epoque de la Grande Muraille Qin.
Une jeune fille nommée Meng Jiangnü (孟姜女, /mnng jyang-nyoo/, patronyme: Meng, prénoms: Jiangnü littéralement 'femme gingembre') sauva un homme du nom de Fan Xiliang (范喜良, /fan sshee-lyang/, patronyme: Fan, prénoms: Xiliang littéralement 'bon et joyeux') qui venait de s’échapper des travaux forcés. Par la suite, tous deux tombèrent amoureux et se marièrent. Malheureusement, Fan Xiliang fut retrouvé et renvoyé sur le chantier de construction de la Grande Muraille.
Meng Jiangnü attendit, alors, jour et nuit le retour de son mari. Lorsque l'hiver arriva, Meng Jiangnü se désespérait de ne pas voir revenir son mari. Après lui avoir confectionné plusieurs vêtements chauds, elle se rendit sur le chantier de construction à la recherche de ce dernier. Mais Fan Xiliang resta introuvable. On l'avisa que son mari était décédé et que son corps avait été utilisé pour l'édification du mur.
Jour après jour, Meng Jiangnü restait près du mur à pleurer. Profondément émue par les larmes de tristesse de la jeune femme, la Grande Muraille s'écroula, permettant, ainsi, à Meng Jiangnü de retrouver le corps de son défunt mari.
On trouve le Temple de Meng Jiangnü à 5 km au nord-est de la forteresse du passage de Shanhai de la Grande Muraille.
Située dans la Province du Hebei nommée Xifengkou (喜峰口 /sshee-fnng-koh/ 'passage du Pic du Bonheur), une section de la Grande Muraille se trouve sous les eaux.
Une légende raconte qu'à l'époque de la dynastie Qin (221-206 avant J.C.), un jeune homme fut envoyé de force, loin de chez lui, pour participer à la construction de la Grande Muraille. Alors qu'arrivait l'hiver, son père surpris de ne pas voir son fils revenir, décida d’aller le chercher, lui-même, sur le chantier. Par chance, ils se croisèrent à la colline Songting. Tellement joyeux de se retrouver, ils rirent jusqu'à en mourir!!. Le passage où ces derniers reposent, à jamais, fut, plus tard, surnommé Xifengkou (passage du pic du bonheur)
Au cours de la construction de la Grande Muraille Ming, l'empereur Yongle (règne 1402–1424) ordonna à un de ses généraux du nom de Cai Kai (蔡凯 /tseye keye/ patronyme: Cai prénom: Kai littéralement 'victorieux') de diriger la construction de la section de Huanghuacheng de la Grande Muraille. Celui-ci, mit, alors, en place un contrôle qualité des plus minutieux et passa plusieurs années difficiles à accomplir consciencieusement sa tâche. Hélas !!, le général fut, rapidement, décapité lorsque l’on informa le ministre de la Guerre de son extravagance.
Toutefois, l'empereur réalisa son erreur de jugement envers Cai Kai lorsqu'un officiel lui rapporta qu'il avait trouvé un mur extraordinairement robuste et bien droit. Plus tard, l'empereur fit édifier une stèle en l'honneur de Cai Kai pour le remercier de son importante contribution à l'édification de cette section de la Grande Muraille et baptisa celle-ci du nom de 'mur imprenable' , en raison de sa solidité.
Non seulement destiné comme rempart aux invasions ennemies, la Grande Muraille servait, en outre, comme système de communication. En effet, ses tours de feu de signalement, dotées de bûchées, et édifiées tous les quelques kilomètres, permettaient aux soldats de communiquer entre eux au cours de la journée. Pour cela, ils brûlaient des excréments de loup dans la mesure où cette matière possède la capacité de créer une fumée dense et épaisse. Pour déclencher des fumées de signalisation de différentes couleurs, on ajoutait des herbes aromatiques à ce combustible bien particulier.
Dès que les soldats apercevaient des envahisseurs, des signaux de fumée se répandaient tout au long du mur, alertant, ainsi, les renforts qui repoussaient les assaillants.
La situation stratégique de la Grande Muraille, principalement érigée sur de hautes montagnes et des terrains accidentés, et renforcée par des forteresses sur ses passages stratégiques, entraînait, invariablement, l'échec des tentatives d'invasion des états du nord. Cependant...
Le 1er juin, 1644, après l'entrée de forces rebelles dans Pékin et la chute du dernier empereur Ming, le général Ming Wu Sangui (吴三桂) complote avec le commandant en chef des Qing et ouvre les portes de la forteresse du passage de Shanhai afin de laisser entrer les troupes ennemies.
En un peu moins d'une semaine, les Qing prennent le contrôle de la capitale. Débute, alors, le règne de la dernière dynastie de Chine. Au même moment, le nouveau pouvoir proscrit le développement de la Grande Muraille marquant ainsi la fin de son utilisation en tant que barrière défensive.
Avec les dynasties Jin et Yuan, ce fut, en fait, la troisième fois qu'une dynastie menée par une nation du nord commenca son règne par une intrusion de la Grande Muraille. Pour en savoir davantage concernant les dynasties Jin et Yuan et d'autres histoires passionnantes de la Grande Muraille, veuillez consulter notre article Histoire de La Grande Muraille
À travers les âges, la Grande Muraille a inspiré de nombreux poèmes et chants. Aucun d'entre-eux, à l’exception de celui de Wang Zhihuan, sous la dynastie Tang, n'ont, si bien, décrits l'isolement du mur: "les vents du printemps ne traversent jamais le passage de la Porte de Jade". Pour découvrir le poème complet et sa source d'inspiration, n’hésitez pas à consulter notre page concernant Yumenguan
"不到长城非好汉" (Bú dào Chángchéng fēi hǎohàn 'quiconque ne parvenant pas à atteindre la Grande Muraille n'est pas un héros')
Cette phrase est tirée de l'un des poèmes de Mao Zedong. L'esprit dans lequel il fut écrit conduit à un adage bien connu: "celui qui ne peut surmonter les difficultés n'est pas un héros"
Vous trouverez, ci-après, le poème complet et sa traduction:
《清平乐·六盘山》
毛主席,1935年10月
天高云淡,
望断南飞雁。
不到长城非好汉,
屈指行程二万。
六盘山上高峰,
红旗漫卷西风。
今日长缨在手,
何缚住苍龙?
"Bonheur tranquille et véritable, Montagne Liupan"
Président Mao, Octobre 1935
Le ciel est haut et les nuages sont clairs,
attendant la fin du vol des oies venues du sud.
Celui qui n'atteint pas la Grande Muraille n'est pas un héros,
comptant le parcours de 20000 li*. li*.
Au sommet de la montagne Liupan,
le drapeau rouge flotte librement dans le vent de l'ouest.
Aujourd'hui la longue corde est entre nos mains,
quand pourrons-nous entraver le Dragon bleu foncé ?*
*"Li unité de longueur équivaut à un demi kilomètre. En 1935, Mao et l'Armée rouge chinoise avaient déjà parcouru 20000 li (soit 10,000 km) pendant la célèbre Longue Marche, parfois appelée « marche de vingt-cinq mille li ». Ce périple qui devait durer plus d'une année permettait d’échapper à l'Armée nationale révolutionnaire du Kuomintang de Tchang Kaï-chek pendant la Guerre civile chinoise.
Dans le texte la "longue corde" symbolise l'uniforme communiste et le "dragon bleu foncé" le Kuomintang.
De nos jours, ces quelques lignes bouleversent et incitent de nombreux voyageurs à se rendre à la Grande Muraille. Beaucoup de ceux-ci intègrent la Grande Muraille à leur liste de sites touristiques à visiter absolument pour ressentir "l'esprit du président Mao". Sur la section de Mutianyu, la Grande Muraille affiche la phrase 'loyauté au président Mao" inscrite à flanc de colline en caractères de grande taille (忠于毛主席).
Bien avant les routes d'asphalte, les téléphériques et les escaliers dallés, le périple et la montée pour atteindre le sommet de la Grande Muraille demandaient beaucoup de persévérance et de courage. Si vous le souhaitez, vous pourrez revivre l’expérience de vous identifier à un "héros" mais de façon encore plus simple et plus épanouissante grâce à l'un de nos circuits de Pékin, personnalisables à la demande.
Important symbole du pays, la Grande Muraille apparaît même dans le premier couplet de l'hymne national chinois:
起来!
不愿做奴隶的人们!
把我们的血肉,
筑成我们新的长城!
……
Lève- toi !
Peuple qui ne souhaite pas être esclave !
Utilisons notre sang et notre chair,
pour construire notre nouvelle Grande Muraille !
…
Les pièces de monnaie et les billets de banque chinois participent également au développement de cette culture populaire autour de la Grande Muraille. D'après des données partielles, pas moins de 100 billets et pièces de monnaie illustrés de la Grande Muraille ont été émis par plus de 30 banques au cours des 100 dernières années.
Le premier billet de banque avec une représentation de la Grande Muraille: en 1914, la République de Chine émet le premier billet de deux centimes (de couleur rouge) sur lequel figure une gravure de la Grande Muraille. Devenue très rare, aujourd’hui, cette édition jouit d’une grande valeur auprès des collectionneurs.
Depuis la création de la banque populaire de Chine, on dénombre, seulement, cinq séries de billets de banque dont deux billets, seulement, présentent une vue de la Grande Muraille. La première série diffusée, avant l’avènement de la République Populaire de Chine, affichait, sur son billet de 200 yuans, une gravure de la Grande Muraille.
Dans la quatrième série, émise en 1988, la Grande Muraille apparaît sur les billets rouges de 1 yuan, rarement utilisés, de nos jours. Aucun billet de banque de l'actuelle cinquième série ne propose la Grande Muraille en illustration. Pour en savoir plus à ce sujet, veuillez consulter notre page “devise chinoise”.
Edités en 1927, les premiers timbres de la Poste Aérienne de Pékin étaient illustrés d'un avion volant au-dessus de la Grande Muraille.
Après l'établissement de la République Populaire de Chine, l'administration postale chinoise émet de nombreux timbres ou enveloppes représentant la Grande Muraille. Ceci inclut les timbres ordinaires, les timbres commémoratifs, les timbres souvenirs ainsi que des plis “Premier Jour Officiel".
Désormais, ces billets de banque et ces timbres deviennent des articles de collection très convoités. Peut- être avez- vous le privilège sans le savoir d’en posséder un ou deux ?
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