Niché aux confins méridionaux du Yunnan, au coeur de la préfecture autonome Hani et Yi de Honghe (fleuve Rouge), à 375km au sud-est de Kunming, et à 100km au sud de Jianshui, Yuanyang, à mesure qu'on s'y approche, offre des paysages de plus en plus tropicaux, parsemés de bosquets de bambous, de bananiers, de papayers, de champs de manioc et de plantations de thé. L'arrivée dans cette région constitue un véritable régal pour les yeux. Les rizières en terrasses se superposent à l'infini et se prolongent bien au delà vers le sud où les premiers villages yi et hani, accrochés à flanc de montagnes, peinent à percer les manteaux nuageux qui les enveloppent. Une grande partie du comté de Yuanyang forme le 45ème site du patrimoine mondial en Chine.
Point central et d'activité de la région, Yuanyang est un bourg paisible, qui s'étire tout en hauteur. Son marché qui s'organise tous les cinq jours dans les rues situées tout en haut de la ville mérite vraiment le détour. On y assiste à un festival de couleurs. Vous y trouverez, en effet, un tas de bric- à- brac allant d'étoffes multicolores jusqu'aux remèdes naturels en passant par l'alimentation (viande, fruits légumes). Outre des Yi et des Hani, (ethnies majoritaire de la région), on y croise des Miao, des Dai et des Zhuang. Parées de leur costume traditionnel, les femmes hani et yi, s'approvisionnent en tissus colorés tandis que les hommes discutent entre eux tout en choisissant leur pipe à eau en bambou.
Elles s'étagent à perte de vue aux alentours de Yuanyang. Les paysages les plus impressionnants se trouvent à une dizaine de kilomètres au sud de Yuanyang, sur la route de Luchun. Les champs irréguliers y forment de majestueux escaliers aux multiples marches, s'adaptant harmonieusement aux contours des pentes et renvoyant la lumière du soleil printanier comme autant de miroirs géants. L'ensemble des parcelles est irrigué grâce à un ingénieux système de rigoles et de canalisations en bambou amenant l'eau depuis le sommet des montagnes. Vus du ciel, les champs offrent leur plus beau spectacle, au petit matin, lorsqu'ils surgissent de l'horizon embrumé ou, en fin d'après midi, au moment du coucher du soleil.
Perdant parfois un peu de sa quiétude à cause de la présence de nombreux voyageurs, le village de Qinkou symbolise le village traditionnel hani. Ses ruelles pavées et très compactes, sont bordées de maisons typiques, en terre et en briques cuites, aux toitures recouvertes de paillotes. Vous y rencontrerez des femmes en habit traditionnel, lourdement chargées de fagots de bois. Certaines maisons sur- élevées, construites sur pilotis, rappellent les villages hani de la région Xishuangbanna. Au milieu de la petite place, à l'extrémité du village, on découvre d'énormes tambours qui servent à accompagner les fêtes de la région. A l'arrière, trois maisons sur pilotis accueillent un musée qui relate les coutumes locales. A l'étage, vous admirerez les différents costumes traditionnels revêtus lors des divers passages de la vie. Derrière le musée, un petit sentier, en contrebas, mène aux rizières et à une meule actionnée par un astucieux système de roue à eau et de canalisation.
A Shengcun, des maisonnées aux murs de chaux blanche, s'étalent le long de la grande rue où se tient un marché typique. Dans ce village, cohabitent les Yi et les Hani. Vous pourrez y croiser des femmes yi, en turban rose et blouse bariolée de même que des femmes hani, portant un pantalon foncé rayé d'une bande bleue, une hotte en bambou jetée sur le dos, se pressant dans l'une des rares boutiques. Plus loin, alignées de part et d’autre d'une ruelle empierrée, des petites maisons carrées en briques, couvertes d'un haut toit de chaume, à l'ombre desquelles les femmes bavardent en petits groupes.
A 3 km avant l'arrivée à Shengcun, un petit parking marque le point de départ d'excursions pédestres un peu en dehors des sentiers battus, à la découverte de somptueux paysages de rizières et de villages plus authentiques (comptez 1-2h aller-retour). Des sentiers étroits qui longent les rizières à flanc de coteau conduisent à ces villages yi, accrochés à la pente, dont les maisons aux murs en pise possèdent un toit tout plat utilisé comme aire de séchage pour les céréales. Durant les balades sur ces chemins de terre, on croise des paysans en costume qui remontent sur Shengcun, chargés de leur hotte de légumes et parfois vêtus de leur cape de pluie en feuilles de palmier.
Yuanyang nous rend de différents paysages chaque mois. Pour les amateurs de photographies, nous vous recommandons la découverte de la région de Yuanyang en mars-avril, lors de la mise en eau des rizières, avant la culture du riz. Vous contemplerez, alors, les plus beaux paysages et profiterez d'un remarquable rayonnement de la lumière. Le mois suivant, en mai, les premières pousses sortent de terre. Lors de la période estivale, relativement couverte et humide dès juillet, les rizières offrent également un merveilleux spectacle avec ses teintes d'un vert sombre et enveloppé de voiles nuageux. Le riz se récolte en automne. A partir du mois d'octobre, les champs adoptent la couleur mordorée des gerbes de riz mûr, mises à sécher, le long des buttes ou disposées en tas qui se dressent vers le ciel.
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En continuant vers le sud en direction du district de lvchun, vous pourrez gagner la région du Xishuangbanna, en passant par la ville de Pu'er. (Yuanyang-Pu'er: environ 400km puis Pu'er-Jinhong: 150km, voie rapide).
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