Endroit longtemps isolé du reste du monde, la culture tibétaine se développe peu à peu au Tibet. La date des fêtes se fixe à partir du calendrier lunaire tibétain (décalé de quatre à six semaines du calendrier Grégorien). Les fêtes se succèdent tout au long de l’année, bien que les mois de février, juillet et septembre en concentrent le plus grand nombre.
Principales fêtes tibétaines
Fête du Yaourt (Shoton)
La fête du Yaourt (l’une des fêtes traditionnelles les plus populaires au Tibet). célèbre, sur fond de dégustations de yaourts et de représentations d’opéra tibétain, le Bouddhisme tibétain et la fin de la saison de méditation des moines. Se déroulant chaque année, entre les sixième et septième mois du calendrier tibétain, le Shoton devient au fil des années un événement culturel destiné aussi bien aux tibétains qu’aux touristes.
Fête du Nouvel An (Losar)
Le losar fête au Tibet le début de l’année du calendrier tibétain. Celui-ci se traduit par des cérémonies solennelles, qui mettent en scène (à travers des chants et le passage de torches) l’affrontement entre le bien et le mal. Un certain degré de légèreté est aussi proposé dans la «danse du daim» et dans l’amusante bataille entre le Roi et ses ministres. Le Losar se distingue surtout par son ambiance globalement festive.
Festival hippique de Nagqu
Ce festival hippique représente le plus grand événement annuel de la vaste préfecture de Nagqu (voire de toute la partie nord du Tibet). Août constitue la saison des prairies dorées à Nagqu. L’herbe y est plus haute et le temps plus accommodant permet de profiter du grand air et de la magie des grands espaces.
Festival des lampes de beurre (Choe-nga Choepa)
Lors de ce festival au nom exquis, on allume des lampes en beurre et on expose de magnifiques sculptures, composées de la même matière, pour célébrer la victoire spirituelle du bouddha Shakyamuni sur ses opposants, 2500 ans plus tôt en Inde.
Festival du Tanka de Ganden
Le festival du Tanka se déroule dans le monastère de Ganden, autrefois l’un des hauts lieux de la tradition gelug (la plus récente des quatre grandes écoles du bouddhisme tibétain). Chaque année, des milliers de pèlerins venus des différentes parties du Tibet encerclent les ruines du monastère, prient et attendent leur bénédiction. Ensuite, ils s’éloignent vers la colline ou tentent de s’approcher au plus près du mur où s’étale une énorme et éclatante tanka tissée.
Fête de la Grande Prière (Monlam)
Au cours de cette fête, qui dure pas moins de 11 jours, les fidèles bouddhistes se rassemblent dans les temples, pour prier et commémorer la vie du Bouddha, 2500 ans plus tôt en Inde.