Le nouvel an tibétain, appelé également Losar, est la fête la plus importante du calendrier tibétain. Elle est célébrée durant deux semaines. La date du nouvel an tibétain est changeable, il est décidé par le calendrier tibétain et sa date est souvent voisine du nouvel an chinois.
La fête du Losar, chère aux Tibétains, est rythmée par des cérémonies anciennes qui mettent en scène la lutte entre le bien et le mal : chants, défilé de torches à travers la foule… Des spectacles plus légers, tels la danse du cerf ou d’amusantes histoires mettant en scène des conflits entre le roi et ses différents ministres, sont également au programme. En résumé, la fête du Losar fait la part belle aux chants et à la danse, dans un esprit de grande convivialité.
Durant les deux derniers jours de l’année écoulée, période appelée le "Gutor", les Tibétains commencent à se préparer pour la nouvelle année. Le premier jour du Gutor est consacré aux travaux ménagers. On nettoie en particulier la cuisine, lieu le plus important de la maison, puisque c’est là que l’on prépare à manger pour toute la famille. La cheminée est également soigneusement dépoussiérée. Des plats spéciaux sont cuisinés à l’occasion du Gutor, notamment une soupe à base de viande, de blé, de riz, de patates douces, de fromage, de petits pois, de poivrons verts, de vermicelles et de radis, accompagnée de petits raviolis, dont la farce comporte des fragments de bois, des morceaux de papier ou des petits galets, qui ne sont pas destinés à être mangés, mais auxquels sont associés des significations bien précises que leurs destinataires sont impatients de découvrir.
Des cérémonies religieuses sont organisées le deuxième jour du Gutor. Les Tibétains se rendent au monastère pour y faire leurs dévotions et offrir des cadeaux aux moines. Ils font également éclater des pétards pour faire fuir les mauvais esprits.
Le jour du nouvel an, les Tibétains se lèvent tôt et passent de nouveaux vêtements après avoir pris un bain. Ils rendent ensuite hommage aux dieux en plaçant des offrandes devant l’autel domestique. Ces offrandes, qui ont habituellement la forme d’animaux et de démons, sont confectionnés à partir d’une pâte appelée la torma. En outre, la tradition veut que les membres d’une même famille s’échangent des cadeaux lors de cette journée. Une collation familiale est également organisée, au cours de laquelle sont servis des beignets, les kapse, accompagnés d’une bière d’orge, la chang.
Le mot Losar signifie "nouvelle année" en tibétain. Les deux syllabes qui le composent, Lo et Sar, signifient respectivement "année" et "nouvelle".
La célébration du Losar au Tibet remonte à la période pré-bouddhiste. A cette époque, les Tibétains étaient des adeptes de la religion Bon et célébraient une cérémonie spirituelle chaque hiver. Au cours de cette cérémonie, les fidèles brûlaient une grande quantité d'encens afin d’apaiser les esprits protecteurs et les divinités. Plus tard, sous le règne de Pude Gungyal, neuvième roi du Tibet, cette fête religieuse se transforma en une cérémonie bouddhiste dédiée au soleil.
Selon d’autres sources, on aurait commencé à célébrer le Losar après qu’une vieille femme appelée Belma eut introduit au Tibet un procédé de mesure du temps basé sur l’observation des phases de la lune. Une fête avait alors lieu en automne, au moment de la floraison des abricotiers. Il se peut donc que le Losar ait été à l’origine une fête des agriculteurs. En effet, c’est au cours de cette période que les techniques d’agriculture furent introduites au Tibet. Ces techniques nouvelles furent célébrées au cours de cérémonies religieuses, qui furent peut-être la source de l’actuelle fête du Losar.
Le calendrier tibétain se compose de 12 mois lunaires. Le Losar correspond au premier jour du premier mois du calendrier tibétain. Les célébrations du Losar commencent dans les monastères tibétains l’avant-veille du jour du nouvel an, soit le 29e jour du 12e mois lunaire. Ce jour-là, on accomplit dans les monastères un rituel particulier destiné à préparer les festivités du nouvel an. Par ailleurs, on prépare traditionnellement ce même jour une soupe spéciale, le guthuk, composée de neuf ingrédients différents, dont diverses céréales et du fromage séché.
On prépare également des raviolis dont la farce est garnie de divers ingrédients, tels que des piments, des fils de laine, des grains de riz, du sel ou encore des morceaux de charbon, qui ont chacun une signification bien précise, sorte de commentaire du caractère de celui ou celle qui les trouve. Ainsi, si l’on trouve un piment dans son ravioli, c’est que l’on est bavard. Si la farce de votre ravioli est garnie d’ingrédients de couleur blanche comme le riz ou le sel, cela est considéré comme un bon signe. En revanche, si quelqu’un trouve un morceau de charbon dans son ravioli, c’est qu’il est censé avoir le "cœur noir".
Comme indiqué plus haut, le dernier jour de l'année est consacré au ménage et à se préparer à la nouvelle année. On nettoie soigneusement l’endroit où l’on vit avant de s’habiller pour le passage à la nouvelle année et de retrouver les membres de sa famille pour un réveillon dans le même esprit que celui de la fête du nouvel an chinois. Apprenez-en plus sur les plats servis lors du nouvel an chinois.
Traditionnellement, le jour de l’an, la mère de famille se lève très tôt. Après avoir préparé de la bière d’orge pour toute la famille, elle s’assoit près de la fenêtre en attendant le lever du soleil. Dès qu’elle aperçoit le premier rayon du soleil de l’année toucher le sol devant chez elle, elle prend un seau et se rend à la rivière ou au puits le plus proches pour y puiser le premier seau d’eau de l’année, considéré comme le plus pur et le plus clair de toute l’année à venir. La famille qui puise le premier seau d’eau de l’année est censée bénéficier d’une bonne fortune tout au long de l’année.
Au monastère Ta'er, le jour de l’an, les lamas organisent des célébrations religieuses, faites de prières, de chants bouddhistes et de lectures de textes sacrés, ainsi qu’un banquet de la nouvelle année.
Le deuxième jour de l’année, les Tibétains rendent visite à leurs amis et à leurs parents. A la nuit tombée, ils allument des torches qu’ils font tournoyer dans leurs maisons pour en chasser les mauvais esprits.
Le troisième jour du Losar, les Tibétains se rendent au monastère, afin d’y faire des offrandes.
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Comme le Tibet est recouvert de la glace et neige toute l'année, la plupart des gens pensent que l'hiver n'est pas la bonne saison pour visiter. Toutefois, selon les voyageurs expérimentés, la température moyenne du Tibet en hiver est d'environ 12 degrés Celsius et peut être encore plus élevée dans la journée avec la lumière du soleil intense.
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