Le thé est la boisson nationale en Chine. Outre son importance dans la culture chinoise, le thé présente de nombreux bienfaits pour la santé, le rendant, ainsi, très populaire à travers le monde. La Chine produit une grande diversité de thés dont l’aspect et le goût diffèrent selon leur degré de fermentation et leur processus de fabrication. Parmi les principales variétés de thés chinois (décrites ci-après), citons, notamment, le thé vert, le thé Oolong, le thé noir, le thé jaune, le thé blanc et le thé parfumé.
Le thé vert chinois reste le plus ancien et le plus répandu de toutes les types de thés. Consommé depuis plusieurs millénaires en Chine, il est confectionné à partir de jeunes pousses de théiers (composées généralement des deux feuilles les plus fines et du bourgeon). Ces dernières sont séchées puis traitées afin d’obtenir le type de thé vert souhaité.
Le procédé de fabrication du thé vert comporte cinq étapes: la cueillette, le flétrissage, la torréfaction, le roulage et la dessiccation. L’infusion du thé vert traditionnel riche en substances antioxydantes possède une couleur pâle associée à un goût légèrement piquant. On le produit principalement dans les provinces du Jiangxi, de l’Anhui et du Zhejiang.
Variété de thé vert très renommée, le thé Longjing se trouve dans la région montagneuse de Longjing (Puits du Dragon), proche du lac de l’Ouest, à Hangzhou. Il se reconnaît à sa couleur émeraude, son parfum enivrant ainsi qu’à sa saveur sucrée et rafraîchissante. En outre, ses nombreuses vertus comme ses propriétés anti-inflammatoires, son pouvoir d’éliminer les toxines ou de faciliter la digestion et sa stimulation de l’acuité mentale le font apprécier de tous.
Le thé Oolong (encore appelé thé bleu à cause de la couleur de son infusion) est un thé à la fermentation incomplète mais aux caractéristiques uniques. Intermédiaire entre le thé vert et le thé noir, le Oolong réunit les qualités aromatiques et les saveurs des deux variétés. Parfois aussi appelé “feuilles vertes à bords rouges”, les connaisseurs l’affectionnent particulièrement grâce à ses propriétés de “mangeur de graisse” et amaigrissantes. Parmi les thés Oolongs célèbres, on retiendra les thés Oolong des régions de Wenshan Baozhong et de Dongding à Taiwan.
Rapidement séché après la cueillette, le thé blanc est un thé légèrement oxydé. Après le thé vert, qui ne connaît aucune fermentation, le thé blanc connaît la transformation la plus faible par rapport à la feuille fraîche du théier. Produit dans la province de Fujian et plus clair que les autres types de thés, il possède une saveur subtile et délicate. Son appellation de « thé blanc » vient d’une ancienne tradition qui consistait, pour les chinois désargentés, à offrir une simple tasse d’eau bouillie (sans thé) à leurs invités. Yin Zhen (aiguilles d’argent) et Bai Mudan (pivoine blanche) représentent deux variétés de thés blancs très populaires.
Le thé noir représente la seconde catégorie la plus importante des thés chinois. Celui-ci est élaboré à partir de jeunes pousses de feuilles de thé, successivement, flétries, roulées, fermentées, puis séchées. Leur infusion donne une belle couleur rouge et des parfums aux arômes subtils. Les thés noirs Dianhong (Yunnan) et Yixing (Zhejiang) sont deux appellations célèbres entre tous les thés noirs en Chine.
Le thé jaune est un thé vert humidifié puis séché dans des conditions naturelles ayant subi une post-fermentation. Il affiche un caractère bien particulier. En effet, avec son parfum similaire à celui du thé noir, sa saveur reste, néanmoins, proche des thés blanc et vert. La dénomination “thé jaune” (couleur traditionnelle impériale) décrit aussi un thé de haute qualité que l’on servait à l’empereur. En tant que thé jaune, le Junshan Yinzhen, produit dans la province du Hunan, connaît une grande renommée à travers la Chine.
Cette catégorie regroupe les différentes sortes de thés mentionnées supra mais qui supportent un traitement supplémentaire. Il s’agit notamment des thés parfumés, médicinaux, compressés, fruités ou instantanés.
Les thés parfumés s’obtiennent en mélangeant des fleurs fraîches à des feuilles de thé qui vont absorber, peu à peu, les différentes senteurs et les arômes.
Le procédé d’aromatisation consiste, essentiellement, en un mélange (appelé “dhool”) de plusieurs couches d’une sélection de feuilles de thés non séchées et de fleurs. Le procédé se répète plusieurs fois selon le degré d’aromatisation que l’on souhaite obtenir. Les senteurs définitives dépendent de la variété et de la quantité de fleur choisies ainsi que du temps d’imbibition. Toutefois, le processus d’aromatisation de la plupart des thés parfumés commercialisés se limite seulement à une ou deux fois.
Caractérisés par une forte odeur florale, les thés parfumés s’avèrent particulièrement efficaces contre « la gueule de bois ». Connu pour ses nombreux bienfaits, le thé au jasmin reste le plus populaire des thés parfumés. Cependant, les thés à la rose et à l’orchidée se comptent aussi parmi les thés parfumés très prisés.
Voir l'histoire et des conseils pour boire le thé chinois.
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