La médecine traditionnelle Chinoise n’est pas seulement une collection de racines et d’herbes auquel on y admet des pouvoirs de guérison. Selon la philosophie religieuse Chinoise, toutes les choses de la nature, a la fois sur cette planète et dans l’au-delà, sont interdépendantes. La médecine traditionnelle Chinoise comprend un certains nombre d’autres concepts liés à la santé au sens large , concepts tel que l’animisme (concept énonçant que toutes choses possède un esprit), le Yin et le Yan (notion de force opposées à la nature ainsi que suppression du juste équilibre entre les deux), Qi Gong et Fengshui (Les deux étant basés sur la notion d’esprit sur la matière, qu’il existe des forces exogènes dans la nature qui peuvent et doivent être exploité afin de fournir du bien être, et que lorsque celles-ci sont mal exploités ou ignorées, elle peuvent faire du mal.) ainsi qu’une dimension cosmique.
La médecine traditionnelle Chinoise englobe des pratiques tel que l’acupuncture, la moxibustion (combustion d’encens, tel que l’herbe armoise séchée), le Tui Na (forme de thérapie par le massage), le Taiji Quan ( Yoga de type « interne » art martial qui soulage du stresse et favorise le bien être par le biais de mouvements spécifiques ainsi que des routines de posture), ainsi que l’art de la ventouse et du feu(la pratique étant de placer des tasses sur le corps, dont l’oxygène a été retiré grâce a l’utilisation du feu, créant ainsi un effet d’aspiration lorsque la tasse est placée sur la peau.
Ce n’est la qu’une liste partielle des pratiques, souvent centenaires, utilisées dans la médecine traditionnelle Chinoise et ayant survécu jusqu'à nos jours.
Ce n’est la qu’une liste partielle des pratiques, souvent centenaires, utilisées dans la médecine traditionnelle Chinoise et ayant survécu jusqu'à nos jours. Une branche de la médecine traditionnell
e Chinoise est la médecine alimentaire où des herbes, des racines et des parties d’animaux, que l’on pense bénéfique pour la santé et le bien être, sont consommées dans le cadre de l’alimentation quotidienne. Malheureusement, cette pratique a un impacte négatif sur la biodiversité car certaines parties de corps d’animaux, traditionnellement très convoités, sont tirées d’espèce menacées. C’est le cas notamment pour des « aliments médicamenteux » censé avoir un effet aphrodisiaque. (c’est le cas également dans d’autres pays, avec pour exemple le phénomène de surpêche, et donc de disparition progressive de thon rouge pour la confection de sushi).
La médecine traditionnelle Chinoise est sans conteste très ancienne. Elle est supposée existée depuis l’époque de l’empereur mythique Jaune, qui régna sur la chine de 2697 à 2597 avant Jésus Christ. L’empereur Jaune est censé avoir rédigé un traité sur ce
sujet, le Suwen Neijing (Canon Intérieure : Question de base), Mais les historiens s’accordent a dire que le traité aurait été rédigé par divers auteurs durant la dynastie Han (206 avant JC / 220 après JC) Le Canon intérieur a été mentionné par le père de la médecine Chinoise, Zhang Zhongjing (150 -219 après JC), au cour de la dynastie Han de l’est (25 – 220 après JC). Par la suite, plusieurs autres personnalités célèbres écrivirent des ouvrages, au cours des décennies et siècles suivant, portants sur les méthodes de la médecine traditionnelle Chinoise pratiqué de nos jours, et certains de ces ouvrages font référence au concept de « l’intérieur de Canon ».
Durant la dynastie Tang (618 – 907 après JC), les écrits sur la médecine traditionnelle Chinoise se développent, notamment avec l’ouvrage Materai Medica rédigé en 657 après Jésus Christ. Commandé par l’empereur Gaozong (650-683) cet ouvrage regroupe plus de 800 substances médicamenteuses, y compris des substances dérivées de métaux, de minéraux, de pierres, d’animaux, d’herbes et autres plantes
, notamment des céréales et des fruits. L’utilisation de cannabis (ou Marijuana) comme substance anesthésiante a été enregistrée sous la dynastie des han de l’est, durant laquelle un médecin du nom de Hua Tuo (Environs 140 – 208 après Jésus Christ) utilisa cette substance, mélangée à du vin, lors d’une opération chirurgicale. La médecine traditionnelle Chinoise a constamment été utilisée en République de Chine dans les années 1950, selon les instructions de l’ancien président du parti communiste Chinois, Mao Zedong.
La médecine traditionnelle Chinoise possède sans conteste un grand historique, au cours de laquelle celle-ci s’est développée de manière scientifique. La pratique occidentale de la médecine a tendance a « regardé de travers » la plus part des préceptes de cette médecine, considérant celle-ci plus comme étant une « médecine alternative ». Cependant on observe que certains pratiques de la médecine traditionnelle Chinoise sont peu a peu accepté, comme par exemple l’acupuncture ou encore le Qigong, utilisée par l’armée américaine dans une tentative de porter secours aux soldats souffrant du syndrome de stress post-traumatique (SSPT).
Les recherches en cours effectuée dans le domaine de la Pharmacologie, utilisant des substances communes à la médecine traditionnelle Chinoise, permettent de valoriser le côté scientifique de cette médecine traditionnelle Chinoise. C’est dans ce contexte qu’il est a noté que la plupart des médicaments achetée en Pharmacie dans le cadre des médecines occidentales sont réalisées a partir de végétaux : Les éléments actifs de ces médicaments sont généralement des versions synthétisées de substances naturelles, même si celle-ci sont modifiée afin d’en éliminées les effets secondaires négatifs.
Manfred Porkert, savant allemand et spécialiste de la médecine traditionnelle Chinoise et auteur de « Les fondements théoriques de la médecine chinoise ; Systèmes de correspondance » publié en 1974 par MIT Presse, dicte le fait que les difficultés d’acceptation de la médecine traditionnelle Chinoise par la médecine Occidentale repose sur les différences de cognition Est-/Ouest. En effet, si la médecine occidentale repose quasiment exclusivement sur la notion de causalité, impliquant une relation strictement temporelle (A Est venue avant B, A cause B), la vision Oriental quant a elle, en plus d’accepter cette notion de causalité, reconnaît également une place au concept de l’introduction, impliquant alors une relation spatiale (A et B existent simultanément dans le temps et bien distincts dans le domaine spatial, mais sont reliés entre eux).
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